Choupine n°1043 4LT 09

[Alex]

1500 petits ballots... et tout à la main !!

Tu les as mis sur le toit de la 4L ? Ca sert pas a ca ?

[DELAROUILLE]

Tient j'ignorai qu'on faisait encore des bottes de pailles à la presse , je pensais qu'il n'y avait que des Round Baller , y'a t'il une raison ???

[triion]

1500 petits ballots... et tout à la main !!

Tu les as mis sur le toit de la 4L ? Ca sert pas a ca ?

Non non, t'inquiète pas !! Choupine est juste venue au champ !! Et elle a ramené ceux qui étaient tombés de la charrette !!

[triion]

Tient j'ignorai qu'on faisait encore des bottes de pailles à la presse , je pensais qu'il n'y avait que des Round Baller , y'a t'il une raison ???

Round baller, j'imagine que ce sont des ballots ronds alors ?

En Belgique, on voit très peu de ballots ronds, mais les grands ballots des fermes sont rectangulaires !! Mais c'est vrai qu'en France, je vois beaucoup plus de ballots ronds. Pourquoi, j'en sais trop rien !!

Ici, c'est pour un manège où la paille est stockée dans des greniers, donc il faut des petits ballots pour pouvoir les ranger et les utiliser car c'est un vieux bâtiment.

[tataveteam]

nous aussi on fait de la petite botte carrée c'est plus pratique pour les moutons

pour les bottes rondes c'est plus facile a metre dans les desileuses et dans les abris a bottes dans les prés
en plus il est facile de les derouler
les grosses bottes carrées chez nous sont faites pour emmener sur les camions

[triion]

Pour retourner aux 4L et laisser les bottes tranquilles !

Le 4LT 2009 en images :

Pour commencer quelques photos du prédépart belge au Cinquantenaire à Bruxelles, mercredi 18 février de 14h à 17h. Puis route vers Paris.









Mon tableau de bord



Les autres équipages belges partant du Cinquantenaire (Bruxelles)

[triion]

Chose promise chose due, le récit de nos aventures :

Etape 1 : 18/02 : Bonlez – Cinquantenaire (Bruxelles)

Départ de Bonlez (Belgique) à 13h50 alors qu’il fallait être à 14h à Bruxelles… Ca commence bien !! Même charger une 4l prend du temps. Une petite route sans encombre jusqu’au Cinquantenaire, lieu de rendez-vous du pré-départ belge.

Sur place, une petite vingtaine de 4L. Rencontre avec les équipages venant de toute la Belgique. D’ailleurs, nous ne sommes pas le seul équipage de frères !! La majorité de nos sponsors ainsi que la famille sont présents sur place pour admirer Choupine. Le départ pour Paris est donné à 17h.








Etape 2 : 18/02 : Cinquantenaire (Bruxelles) – Paris

Route chargée jusqu’à la capitale française, première vraie prise en main de la voiture sans problèmes.

Arrivée à l’Hilton Paris CDG (grâce à un sponsor) à 21h30 en convoi : la 4L, la voiture de mon père et celle de mon oncle. Toute la famille est là !! Le temps de se changer et on est parti pour « dîner en ville ». Au resto, Hélène et Philippe (2 bons amis) nous rejoignent. Après le resto, remontée des Champs Elysées à pied puis retour à l’hôtel, il est 2 h30 !!

Choupine devant l'Hilton

[triion]

Etape 3 : 19/02 : Stade de France – Bordeaux

Après une nuit dans un très bon lit et un copieux petit déjeuner, départ de l’hôtel à 10h30 … Notre convocation pour le CT étant prévue à 11h, un peu de stress … Heureusement, le trafic est fluide jusqu’au Stade de France et nous arrivons à 11h pile ! Le contrôle technique se passe sans problème … Un des commissaires remarquera juste des étincelles dans le compartiment moteur … Ce n’était que le fil du démarreur qui fondait … Une petite gaine de chez Leroy Merlin et le tour est joué.

Ensuite, les vérifications administratives se passent très bien jusqu’au moment où il faut présenter sa carte d’étudiant que mon frère avait oublié … L’école faxera le papier à Désertours et on n’en entendra plus parler.

Départ donné par JJ à 14h, le défilé de 4l commence. Expérience inoubliable ces 600 et quelques 4L qui partent du Stade de France. L’au revoir à la famille et aux amis, sauf à nos parents et à notre sœur qui nous accompagne jusque Bordeaux. Les policiers vite débordés et les Parisiens qui s’énervent. Ouf, on est sur le périphérique. Début d’un concerto de klaxons de 4L … génial !!





Choupine roule nickel, on se dirige vers Bordeaux quant tout à coup, sur le périphérique, on commence à attendre à grand bruit de frottement à l’arrière. Ouf, une sortie juste devant nous, sinon bonne chance pour s’arrêter ! Bon, on s’arrête et là, surprise, la roue arrière gauche aurait bien voulu continuer toute seule … Les écrous de roue étaient quasiment partis. Pendant notre vérification, on a eu un grand bonjour des ouvriers d’un chantier juste à côté. Les gens sont toujours sympas quand ils vous voient en 4L.

Une fois la roue resserrée, il faut encore remonter sur l’autoroute … Bonne chance avec une carte nationale et sans GPS, mais grâce à notre sens infaillible d’orientation, et quelques détours, on remonte sur le périphérique direction Bordeaux. La route se déroule sans encombres jusqu’à une soixantaine de kilomètres de Bordeaux.

On était en train de rouler avec plusieurs 4L quant tout à coup … plus rien … le moteur s’est éteint … Heureusement, une aire est à 30 m. Les 4L qui nous ont croisé en train de pousser ont du se demander quoi car on poussait tous les 2 la 4L … mais qui était à son volant ? Ma petite sœur !!!

On arrive sur l’aire : diagnostic : allumage, vis platinée … la seule chose qu’on n’avait pas changée mais qu’on avait prévu de faire mais pas sur une aire d’autoroute ! Après quelques difficultés à desserrer une vis, on change toute la tête d’allumage et on remonte tout… On met le contact … La voiture démarre au quart de tour, elle tourne pendant 5 minutes et puis elle commence à avoir des ratés … Verdict : panne d’essence. Et oui, nous n’avions pas de jauge qui fonctionnait. Evidemment, nous avons le jerrycan réglementaire mais vide … Heureusement, Papa est là !! Et c’est parti pour la première station à essence remplir le jerrycan, faire demi-tour et revenir. Pendant ce temps-là, on attend dans le froid dans la voiture … On ne saura donc jamais si c’était l’essence ou l’allumage ou les deux !! A 0h30, on repart.

Arrivée très tardive (2h30) dans un hôtel près de Bordeaux après s’être baladé dans Bordeaux vu que le pont de … était fermé pour travaux pendant la nuit. Heureusement, une bonne salade landaise nous attendait dans la chambre et surtout des lits incroyablement confortables. Lendemain matin, bon petit-déjeuner puis mécanique sur le parking de l’hôtel. On était l’attraction … On arrive à remettre l’allumage « d’origine », on vérifie tout le reste, par contre toujours pas de jauge…

[triion]

Etape 4 : 20-21/02 : Bordeaux – Algeciras

Départ à 12h00 de l’hôtel. Nos parents prennent la décision, suite à la panne, de nous suivre jusqu’à Algeciras.

Sur le parking de l'hôtel


Vu qu’on est vraiment en retard sur notre horaire, on décide de rouler le plus longtemps possible. Avant l’Espagne, on changera de carbu pour remettre le 28 d’origine. On arrive enfin en Espagne en fin d’après-midi.

On dépannera l’équipage 798 sur une aire espagnole. Ils avaient un bruit à la roue arrière droite. Ils ont un roulement de rechange mais ne savent pas le changer. On s’y met donc avec mon père. C’est sur cette aire qu’on croisera les « morceaux » d’éoliennes transportées sur d’énormes remorques.



Bouchons à Madrid à cause d’un contrôle routier … La présence policière en Espagne est assez impressionnante, surtout à la frontière avec la France. A la sortie de Madrid, on s’arrête pour dormir un peu. On dort depuis une demi-heure quand on entend des bruits de moteur et 4 4L qui débarquent. On sort, on discute un peu, il fait caillant. Puis ils repartent, et nous on essaie de redormir. On repartira dans la demi-heure qui suit. Depuis l’arrêt forcé de la 4L avant Bordeaux, plus rien à signaler, elle roule très bien.

Nous sommes le 21, dans la matinée passage, dans les montagnes avec des paysages superbes. Par contre, les autoroutes espagnoles sont horribles. Surtout le morceau avec des tournants à plus de 90° parfois en pleine nuit avec des camions qui doublent…







Arrivée à Algeciras vers 13h30. Ouf, on y est !! Pointage et réception du road-book, briefing général avec annonce pour ceux du départ de Bordeaux qu’ils partent direct après… Je n’aurais pas trop voulu être des leurs. Mais annonce du départ le lendemain à 4h00 au port pour le bateau. Vu la courte nuit précédente, on décide de se prendre un hôtel pour une bonne nuit. Direction le centre d’Algeciras vers l’hôtel Al Mar, face au port. Un petit hôtel sympathique digne d’un internat !! Après avoir déposé nos affaires, on cherche un resto et on finira au Mc Do !!!

Après ce repas digne des plus grands, on retourne à l’hôtel, les adieux aux parents qui nous ont suivi jusque là. Un grand merci à eux !! On va dormir tôt car demain réveil très tôt !!

[triion]

Etape 5 : 22/02 : Algeciras – Tanger – Enjil

Réveil à 3h30 … On boucle la valise, un brin de toilette (le dernier avant quelques jours) et on quitte notre chambre … d’internat. L’hôtel nous avait préparé un piquenique-bag pour notre petit-déjeuner. Choupine démarre sans problème, on sort du centre d’Algeciras direction l’entrée nord du port. Malgré un repérage la veille, nous avons eu un peu de mal à la retrouver… Après avoir tourné en rond, croisé quelques 4L perdues et surtout des 4L arrêtées par la police espagnole à 3h45 du matin, on arrive à la porte du port et on se dirige vers la file d’attente pour le bateau. Commence alors l’attente de 2 heures (normalement) pour embarquer … Le bateau partira pour finir vers 7h30…

Traversée calme jusqu’à Tanger où il faudra attendre une bonne heure avant de débarquer car le port était plein …

On foule enfin le sol marocain avec la traversée de Tanger et de son port. C’est parti pour 350 km pour arrivée un 1er bivouac à Enjil.



Aération marocaine


Pour la petite histoire, il faut savoir qu’au Maroc, il y a une heure de moins par rapport à la France et la Belgique. Évidemment nous ne le savions pas, et comme on voulait être au bivouac pour le briefing à 19h (heure marocaine), on a bien roulé de Tanger à Meknès. On arrivera vers 6h30 (heure belge) c'est-à-dire 5h30 heure marocaine… Donc bien à temps pour s’installer dans le premier bivouac.





On se retrouver avec Florent (Flouz) et Jérôme, nos collègues belges sponsorisés par Chimay !! 2 autres équipages belges nous rejoindrons sur le bivouac : la Gordon Team (une autre bière) et la Pénélope Team.

Première nuit à quasi – 10C° et départ prévu à 6h30 le lendemain matin…

1er bivouac



Quelqu'un sait ce que c'est ?

[triion]

Etape 6 : 23/02 : Enjil – Errachidia : Warm UP

Lever à 5h30 … Il fait gelant, la tente est pleine de givre à l’extérieur et à l’intérieur … Par contre, on n’a pas eu trop froid dans nos sacs de couchage de concours !! On remballe tout, on avale vite le ptit’déj. Choupine démarre sans problème malgré le froid et on se dirige vers le CP départ.

Le début de l’étape est de la liaison vers l’entrée de la première piste. Quelques kilomètres avant l’entrée de piste, notre compteur nous lâche … On trouve d’abord un câble de compteur, on change, toujours rien … On roule un peu puis on croise une dizaine de 4L arrêtées. On demande s’ils n’ont pas un compteur, et bingo, on en trouve un… On le change et le rebranche, et toujours RIEN !!! Pourquoi tellement insisté sur le compteur ? 2 raisons : on n’a pas de jauge à essence et on calculait plus ou moins notre consommation. En plus, bonne chance pour suivre le roadbook sans compteur … Donc on décide de rouler à l’aveugle jusqu’à l’entrée de piste. En traversant la dernière ville avant l’entrée de piste, le compteur se remet à fonctionner … et il a tenu le coup tout le reste du raid … Vu que ce n’était pas notre compteur, la 4L était de passé de 202 000 km à à peine 80 000 km … Et on ne voulait pas le changer tant que ça marchait, on a donc mentionné aux commissaires à l’entrée de la piste qu’on avait dû changer de compteur et on a été mis hors classement pour cette 1ère étape.

On dépasse les commissaires, et on s’arrête un petit kilomètre plus loin pour faire la pause midi. On en profite pour faire sécher la tente qui était trempée du givre de la nuit passée, on la met sur la galerie, on sort la table, bref, le vrai camping !!



Après cette pause bien méritée, on se remet en route pour commencer de la vraie piste. Très beau paysage de cet oued, on n’a pas hésité à sortir de la piste pour pas faire du « à la queuleuleu » tout le temps. Du coup, le ski avant a été bien utile même si on n’a jamais tapé très fort. Cette étape fut aussi l’occasion pour Edouard de se découvrir un talent de cameraman (vidéo)… mouillé (vidéo) !!

Arrivée au bivouac sans encombre.

[triion]

Etape 7 : 24/02 : Errachidia – Merzouga : Les dunes

Aujourd'hui, les dunes nous attendent mais aussi la remise des dons !! Etape jusqu’à Merzouga très sympa, avec quelques passages mémorables, surtout la dune qu’on a failli sauter avec un trou de 3m de l’autre côté …

Arrivée à l’auberge à Merzouga, on décharge nos fournitures, Choupine est contente de se sentir un peu plus légère car on avait beaucoup plus que 50 kg … Après on se dirige vers le bivouac, on fait la file pour les dunes. On a eu le circuit 3 pas trop compliqué, juste un virage à 180° pris à fond de 2e … On sort du circuit pour venir s’ensabler sur le côté de la dune, je sors, mon frère passe la marche arrière, et hop, Choupine est repartie jusqu’à la fin du parcours.







JJ or not JJ ?



Bivouac avec nos compatriotes belges : Flouz, la F6 Chimay et Pénélope, la TL Starsky & Hutch.

Sur ce bivouac, on rencontra Petibonohm en plein rehaussage. Et le lendemain dans la file de la douche chaude !! Edouard était complètement chaos, petit coup de chaud !! Il était au dodo super tôt.

Petite anecdote pendant la nuit, j’entends des français (et oui !) dire qu’ils allaient voler notre drapeau belge resté sur la voiture …<_< Ni une ni deux, je sors de la tente en trombe mais ils étaient déjà partis, heureusement pour eux Bonne chance pour se rendormir après …

[triion]

Etape 8 : 25/02 : Merzouga – Timerzif : Piste ou hors piste ?

Après un vrai petit déjeuner à l’européenne )= , on repart pour attaquer l’étape du jour avec le fameux et inoubliable bac à sable !! L’étape se déroule sans trop problème jusqu’au premier bac à sable qu’on sans problème sans forcer, un vrai bonheur. On prend même le temps de faire une pause pour admirer les 4l qui passent …



S’ensuit la 2e partie qui fut nettement plus animée. On arrive donc devant cette 2e zone de sable en voyant des 4l partout mais alors là partout. On constate vite que sur la gauche ce n’est pas le top, on prend donc à droite. On est bien lancé mais on atterrit en plein dans un passage mou et on s’ensable. On s’arrête, on regarde, on essaie de repartir et … BOUM le 1er d’une longue série de cardans droits vient de nous lâcher.




On sort donc tout l’attirail et on change ça en vitesse. Entretemps, on verra sur notre extrême-droite, Ben qui est passé par le « flan » de la montagne et qui s’est magnifiquement ensablé !! Tant qu’on est arrêté, on propose notre aide à un équipage féminin en détresse de cardan aussi. Elles voulaient absolument les mécanos de l’assistance … On commence quand même à tout démonter. Arrivent ensuite les mécanos marocains de l’assistance qui ont pour seul outil la masse et le marteau !! Quand elles les ont vus commencer à taper comme des forcenés, elles ont pris un peu peur …

La suite du bac à sable se déroulera sans encombre pour nous. Ce qui ne fut pas le cas de notre équipage « Chimay » (Flouz) qui cassa cardans et silentbloc de boîte en série. Vu que ça trainait un peu et qu’il commençait à être « tard », l’organisation nous pressait de partir et on reprit la route sans la F6 Chimay.




Cette épreuve fut aussi l’occasion de mettre nos sens de l’orientation à rude épreuve mais pour finir on s’en est très bien tiré. Pour ceux qui s’en souviennent, il fallait viser des petites maisons, alors on les vise, on coupe à travers tout et on tombe de nouveau dans une zone de sable mou. On était seul … sauf quelques 4l plus haut sur notre gauche qui nous regardait d’un air amusé pour voir comment on allait sortir… Ni une ni deux, je sors, dégonfle les pneus, Edouard redémarre doucement et Choupine sortit comme une reine sous le regard médusé de ces 4l !!

On notera aussi la fameuse indication demandant de viser l’antenne … Mais que faire quand il y en a plusieurs ?? On prend celle du milieu. Après cette vraie étape de désert, on arrive bien crevé au bivouac vers 18h00, là on nous dit bravo vous êtes dans les 300 premiers à arriver. Notre tête, on se voyait déjà dans les retardataires. En plus, on voulait être là à l’heure pour le briefing de JJ qui n’eu pas lieu ce soir-là. C’était d’ailleurs très bizarre comme ambiance, tout paraissait vide, il n’y avait personne quand je suis allé manger. C’était vraiment bizarre !!

Je retrouve dans ce bivouac désertique d’autres compatriotes belges, dont Jérôme de la Starsky et Hutch, avec qui on a changé de radiateur d’un autre équipage belge, on a aussi profité de l’occasion pour lui monter un second ventilo avec interrupteur s’il vous plait !!

[triion]

Etape 9 : 26/06 : Timerzif – « Quelque part dans le désert » : Etape Marathon

Le grand départ pour l’étape marathon qui sonne aussi le début de la fin du raid … En partant, on croise la F6 Chimay qui fait la file pour la mécanique. Ils nous racontent qu’ils sont arrivés à 7h30 ce matin dans les derniers… On décide donc de les attendre pour partir.

Début de l’étape sans stress, jusqu’au passage de l’oued dans le sable, ce merveilleux oued nous a couté 3 cardans sur 50 mètres … On commençait légèrement à péter les plombs… Pour finir, un marocain de l’assistance nous propose de nous tirer pour économiser notre dernier cardan … On sort la sangle pour la première fois, le type fait un peu le malin, il commence à nous tirer et là, c’est son 4x4 qui commence à s’ensabler en avançant. On voit le conducteur sortir la tête par sa fenêtre d’un air inquiet mais pour finir, il reprend du grip et nous sort de ce mauvais pas …

Avec tout le temps perdu, on rate notre rendez-vous avec les autres équipages belges fixé juste avant l’enfer des cailloux, où on s’arrêtera pour finir pour bivouaquer avec la f6 orange Chimay. Les 4L pour se protéger du vent, un petit feu, les réchauds pour les pâtes et surtout … une bonne CHIMAY pour arroser ça !! Malgré le vent et la pluie, une bonne nuit en plein désert.

[triion]

Etape 10 : 27/02 : « Quelque part dans le désert » – Zagora – Marrakech : Etape Marathon

Le lendemain debout à 6h00 car il faut arriver à Marrakech avant 20h00 ! On passe l’enfer des cailloux, on continue la piste sans anicroches. Pour finir, on tombe derrière la Teilhol vert chasse qui se faisait remorquer par une autre 4l. Dans un passage difficile, ils y vont tout doucement, la 4l entre nous et eux, devait en avoir marre, met la marche arrière et BOUM elle nous rentre dedans !! Mon frère alors au volant s’énerve un coup, heureusement pas de dégâts mais pas d’excuses non plus de leur part … Bref, il est énervé, il dépasse, il roule un peu fort, prend un trou et BAM le cardan tire une drôle de tête mais tiendra jusqu’au CP de Zagora où on le changera par sécurité en pleine tempête de sable.

Encore des Belges ... sponsorisés par de la ... bière bien sûr


Liaison jusqu’à Marrakech en passant par les différents cols dont celui de Tichka.




Très belle route, surtout les camions complètement tarés !! Arrivés au sommet du col, on entend un grand CLONG et la 4l descend d’un coup … On se dit merde qu’est-ce que ça peut bien être. On ne savait pas s’arrêter juste là, donc on continue à rouler avec ce CLONG. On s’arrête sur le bord, on sort et là on voit que la 4l est descendu d’un bon 15 cm à l’avant. La barre stab nous a lâché. On sort le cric, on démonte les roues, on remonte tout et on est reparti moins d’une demie heure après avec les doigts gelés et la neige qui tombait …







Le reste de la route se passa sans problème jusqu’à Marrakech. On se souviendra longtemps des torrents de boue et autres flaques géantes en plein milieu de la route à cause des pluies diluviennes qui étaient tombées. Par contre, cela n’avait pas l’air de gêner les Marocains. Chez nous, on aurait déjà appelé la protection civile, les pompiers et fermer la route parce que 3 rochers étaient tombés dessus !!

On arrive au CP avant Marrakech dans la boue, tellement de boue quand allant donner notre road book, mon frère abandonnera ses chaussures sur place !! Ensuite, direction l’hôtel qu’on a eu un peu de mal à trouver. Enfin une chambre, un lit (très très dur), et surtout une douche !! Dans la chambre d’à côté nos amis belges avec la Gordon Car !! Ils iront avec mon frère au Pacha jusqu’au bout de la nuit et un retour aux petites heures.

[triion]

Etape 11 : 28/02 : Marrakech

Jérôme de la Starsky et Hutch m’appelle en me disant qu’il y a une F4 complètement morte qui part à la casse et si on ne veut pas des pièces. Je lui dis qu’un cardan ne me ferait pas de tort !!

Un peu plus tard, on les rejoint à leur hôtel et on commence une petite session de mécanique juste devant leur hôtel !!



Après, un petit tour dans le souk pour faire les touristes.

Le soir rendez-vous chez Ali pour la soirée de remise. On n’est pas resté très tard. Pas trop accrocher le spectacle après le repas …

Etape 12 : 01-02-03/03 : Marrakech – Tanger – Espagne – France – Maison

Debout à 5h30 pour choper le 1er bateau. On est parti pour près de 600 km jusque Tanger. Route sans soucis par contre vraiment effrayés par le nombre d’accidents, de camions couchés sur le bas de la route, …

On arrive à l’heure pour le bateau, retour vers l’Espagne. A Algeciras, un petit Mcdo puis on est parti pour 2400 km jusqu’en Belgique. On est arrivé mardi matin vers 3h00 après une route mémorable surtout quand la Gordon ne voulait plus redémarrer juste après le périph et quand on dû la tracter pour arriver à la démarrer. En images

Une fois démarrée, elle n’avait plus de phares, pourtant l’alternateur avait l’air d’aller … On décide de rouler en convoi avec eux au milieu … On croisera une voiture de police qui nous dit bonjour sans plus !! Pour finir, la Gordon retrouvera ses phares peu avant la Belgique. Enfin, de retour dans notre mère patrie près de 46h après notre départ de Marrakech !!


THE END

[triion]

Après le récit, quelques vidéos sélectionnées :

Départ Stade de France Bizarre ces belges qui courent avec un drapeau

Départ Algeciras 4h du matin

Traversée 1

Traversée 2

Traversée 3

Vue maritime de Tanger

Sortie en fanfare du bateau

Warm Up

Arroseur arrosé

Arrivée sous la pluie à Marrakech

Retour 4L T , à proximité de Paris

++ Triion

[tataveteam]

super dommage que vous avez cassés autant de cardans

ils etaient neufs au depart?

tu repars cette année?

[triion]

Les 2 qui étaient dessus oui !! Les autres non, ils étaient avec les 4L.

[triion]

En fait, on a cassé que le côté droit à chaque fois.

Mon diagnostic alors ...

Mon ski de protection avant avait une légère erreur de conception, malgré que ce soit moi qu'il l'ai fait ... je ne suis pas modeste .
En fait, quand on s'ensablait, les roues creusaient, le ski touchait le sable pour finir par se poser dessus. En se posant, il poussait le moteur vers le haut parce que je ne l'avais pas bloquer dans ce sens-là (honte à moi ).

En effet, pour éviter de fermer tout le bas du moteur, j'avais laissé de l'espace exprès. Donc, il poussait sur le moteur et sur la boîte + les roues qui en s'ensablant s'enfonçaient, la distance devenait trop grande entre la boîte et les roues et le cardan disait m***.

En plus, le silentbloc moteur de ce côté a l'air cassé aussi. Soit c'est du au silentbloc, soit le silentbloc a cassé pour les raisons évoquées ici au-dessus.